21 january, next step !




The next session will take place on 21 January 2019 with the agenda of exceptions . Jakob and Simon Magal represented by their legal advisors," said Ricarda Arsenius. Jakub's lawyer Fabian Skrzypski, Latifa Anum Siregar, said that at the next trial, she and other lawyers would see two points, first of all the application of the applied articles. Because prosecutors hesitate between sections 1 or 3 and 4, alternative charges indicate that the prosecutor is reluctant to use this or that section. According to her, as far as the application of the article that will ultimately be chosen is concerned, there is a gap or doubt anyway. Because the article is difficult to apply, given the vague description of the events contained in the indictment. "The second aspect we will see is what is more blurry and incomplete. As for the application of the article that will finally be chosen, we will prepare it for the next session to be held on 21 January," she said.

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https://www.dailymail.co.uk/wires/afp/article-6589691/Trial-starts-Pole-accused-links-Papuan-rebels.html




Jakob, alias Jakub Fabian Skrzypski, 39 ans, ressortissant polonais habitant le canton de Vaud depuis plusieurs années, qui voyage avec le drapeau du canton de Vaud liberté et patrie, devait être jugé ce dernier mardi pour trahison pour avoir prétendument aidé des rebelles séparatistes dans la province indonésienne de Papouasie, a refusé de rester sur le banc des accusés, a déclaré son avocate.

Il est le premier étranger à être accusé de trahison en Indonésie et pourrait être condamné à 20 ans de prison s'il est reconnu coupable, a déclaré son avocate Latifah Anum Siregar.

Skrzypski refuse de manger depuis qu'il a été transféré dans un centre de détention de la police du district de Wamena pour son procès et a insisté pour qu'il soit jugé dans la capitale provinciale Jayapura.

"Il est déprimé et refuse d'être jugé", a dit Siregar. "Il s'est plaint du manque d'installations de base, y compris d'eau potable."

Le procès a été ajourné trois fois et devrait avoir finalement lieu ce 14 janvier, donc aujourd'hui.
Siregar a dit que son client a insisté pour dire qu'il était innocent.

"Nous rejetons les accusations selon lesquelles il aurait commis des actes de trahison et qu'il était impliqué dans le groupe séparatiste ", a-t-elle dit.

Mme Siregar a dit que son client était un grand voyageur qui avait visité plusieurs régions du monde en proie à des conflits pour se renseigner sur leur histoire.

Skrzypski est entré en Indonésie avec un visa touristique en juillet et a été arrêté avec trois Papous à Wamena fin août, selon la police.

Un grave conflit séparatiste se déroule en Papouasie depuis les années 1960. Les forces de sécurité ont été accusées de violations des droits de l'homme dans le cadre d'opérations anti-insurrectionnelles et d'utilisation d'armes chimiques, en violation de nombreuses conventions internationales, allant jusqu'à massacrer des villages entiers, sous prétexte que les villageois seraient des sympathisants de l'OPM.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Conflit_en_Papouasie_occidentale

Qui parle aujourd’hui d’Areki Wanimbo emprisonné depuis sa rencontre avec les deux journalistes ? Inculpé de « rébellion » au titre des articles 106 et 110 du Code pénal indonésien il risque la prison à vie. Qui se soucie d’Anum Siregar, son avocate, spécialiste des droits humains, agressée physiquement, menacée de mort, pour avoir contesté devant le tribunal de Wamena la légalité de l’arrestation et de la détention d’Areki Wanimbo ? Depuis la libération des deux journalistes en octobre 2014 (ils ont promis de se taire pour accélérer leur libération), la Papouasie Occidentale a disparu des médias.

Pourtant, en ce 6 décembre 2014, la conférence de Port-Vila s’est conclue par un accord. Pour la première fois, les trois principaux groupes indépendantistes papous ( se sont rassemblés au sein d’une seule et nouvelle formation : le Mouvement uni pour la libération de la Papouasie occidentale (MULPO) grâce auquel les Papous pourront déposer au prochain sommet du GMLF (prévu en 2015 aux îles Salomon) leur candidature d’adhésion (7). « Vu la capacité de nuisance de l’Indonésie, il faut rester prudent, temporisent MM.Wenda et Mote, respectivement porte-parole et secrétaire général du MULPO. Djakarta a en effet depuis 2012 un rôle d’observateur au sein du GMLF pour représenter les autres populations mélanésiennes – non papoues. Cette présence indonésienne en dit long sur son emprise régionale.


Comment expliquer par exemple que l’Organisation des Nations Unies se désintéresse du sort de la Papouasie Occidentale mais place la Polynésie française (résolution du 7 mai 2013) sur la liste des territoires à « décoloniser » ? Rappelant au passage « le droit inaliénable de la population de la Polynésie française à l’autodétermination et à l’indépendance ». Les Polynésiens seraient-ils plus menacés que les Papous ? A moins que la France soit moins influente que l’Indonésie aux Nations Unies ? Ou que les États-Unis y défendent mieux les intérêts de leurs industries minières. Pour protéger sa rente d’or en Papouasie occidentale la multinationale Freeport–McMoRan n’avait pas hésité à embaucher l’ancien Secrétaire d’État Henri Kissinger (1973-1977), membre fondateur de la puissante Commission Trilatérale : une organisation non gouvernementale qui rassemble les personnalités mondiales les plus influentes comme M. Jusuf Wanandi, politologue et politicien ultra nationaliste et actuel vice président au sein de la Commission de la région Asie Pacifique.


« Il faut que l’ONU prenne désormais ses responsabilités ; qu’elle défasse ce qui a été fait sans nous et contre nous insiste M. Mote. En 1969 nous avons été obligés de voter, fusil sur la tempe, notre intégration à l’Indonésie. Les Nations Unies ont pris note ! Depuis, nous subissons les conséquences de ce que nombre de chercheurs appellent désormais un génocide au ralenti (8). Ne manque que l’argent pour les faire reconnaitre devant la Cour pénale internationale. (123 pays sont États Parties au Statut de Rome de la Cour pénale internationale mais pas l’Indonésie). Nous vivons dans l’une des régions les plus riches du monde et sommes trop pauvres pour faire valoir nos droits ! ».


Le 8 décembre 2014, un nouveau massacre ensanglante la région (9). Après qu’un véhicule militaire a failli faucher des enfants papous, des manifestations sont organisées. La police et l’armée ouvrent le feu. Quatre jeunes papous sont tués (Alpius Youw, Yulian Yeimo, Alpius Gobai, Simon Degei) dix-sept autres sont blessés. M Joko Widodo promet de faire toute la lumière sur cette affaire. Un mois plus tard l’enquête qui est toujours au point mort est évincée par le meurtre de deux policiers indonésiens retrouvés non loin de Freeport dans des circonstances non encore élucidées. Plus d’une centaine de Papous sont aussitôt arrêtés, battus, une douzaine de maisons incendiées. « Voilà la lumière qu’on nous promettait » murmure un papou.
© Philippe Pataud Célérier




Prions pour qu'ils soient libérés ! Merci.



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